L’édito:  » Heureux mystère « 

Editorial

   

Il y a bien du mystère autour de la sainte Trinité. Pas un mot dans les textes pour la fêter expressément. Ne parlons-nous pas couramment du mystère de la Sainte Trinité ? Cela invite à la méditation.

Fêtée le dimanche suivant la Pentecôte, la Trinité s’est révélée Père créateur, Fils don d’amour et Esprit Saint qui procède du Père et du Fils. Mystère de l’unité des trois Personnes dont la relation est amour et engendre vie. Mystère de l’unité trinitaire qui se donne dès les premières pages de la Bible, dans l’histoire humaine et notre histoire spirituelle.

Nous souvenons-nous des paroles, du prêtre ou du diacre, prononcées lors du baptême ? Elles nous associent à chaque instant où Dieu aime tellement le monde qu’il nous donne son Fils et qu’en Lui nous devenons enfant de Dieu et nous rend frère du prochain. La filiation que Jésus évoque avec Nicodème ouvre par l’Esprit à la naissance d’en haut pour que par Lui le monde soit sauvé.

Baptisé, corps, cœur et esprit, tout en un, nous sommes marqués par la Trinité qui est appelée à se déployer. Nous en faisons l’expérience quotidiennement. Voilà qui est mystérieux : chaque fois que nous invoquons l’Esprit du Seigneur pour que l’amour le plus haut se donne en nous au plus près du proche, alors que tant d’obstacles se dressent, dans une grande joie, l’image et la ressemblance de Dieu Trinité se révèle. Tout amour est miséricorde pour l’autre.

Prolongeons par la prière d’Elisabeth de la Trinité « O mon Dieu Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous… »

Frédéric Niel, diacre